Un bon plan pour l'été : le marathon d'Helsinki !

Qui l'eut crû ? Entre mes quatre lieux de villégiature estivale, c'est à Helsinki que j'ai eu la meilleure météo ! Il faut dire qu'en Normandie, Bretagne ou Bourgogne, de la fin juillet à la mi-août c'était pas top. Helsinki est une ville agréable où il fait bon passer quelques jours. La ville n'est pas très vieille mais il y a de l'eau partout et on se repère facilement. Le marathon, lui, débute et prend fin au stade olympique (1952), à côté d'une belle statue de Paavo Nurmi, le grand marathonien d'avant-guerre. On peut partout se baigner dans le Golfe de Finalnde, l'eau est bonne et presque pas salée. Je partais à Helsinki comme j'étais parti à Prague sur le mode « tourismarathon » : finir, ramener une belle médaille (quel gamin !) et ne pas se faire trop mal, le tout si possible sous les 3h (quand même !). J'accusais quelques kg en trop (autant que de semaines passées auparavant en France), la météo n'était pas optimale (départ à 15h par 22°C) et le parcours n'est pas des plus agréables : de longs ponts à passer (avec souvent beaucoup de vent, même s'il faisait très beau), de longs passages avec peu de public, mais je dois dire que les Finlandais sont parfaits ! Ils applaudissent tout le monde avec sincérité. Les ravitaillements sont corrects, plus nombreux que d'habitude (km 3, 7, 10, 13…) et je ne pas testé les gros cornichons proposés en plus des « classiques » aux derniers ravitos.

Ici les photos de la course et des petites vacances en Finlande

Je passe les 10 bornes en 38:42, le semi en 1h23'47, ce qui est très bon dans mon cas, peut-être trop rapide… car je peine ensuite : les 30 km en 2:01:56 et je finis 2h56:57. Il y a en fait pas mal de côtes, dont une belle bosse au km 41 qui en fait souffrir plus d'un, avant l'arrivée, magique, dans le stade olympique ! Au final, le suis le 1er français (sur 20), 47ème au général sur 5411 coureurs classés (<1%), avec 6433 inscrits. Je garde un excellent souvenir de la course…de la ville et de nos amis Reetta et Peter revus à cette occasion.