Dimanche 25 mars 2007, j'ai participé à mon premier Wien Energie Halbmarathon.

Miel-safran et marrons !

Le semi marathon de Vienne (Wien Energie Marathon) fut l'occasion de relativiser un peu sur l'importance de la préparation diététique. Comme je m'entraîne depuis quelques mois en fournissant un effort équivalent à un semi, trois fois par semaines, avec 18 km mais incluant 4 côtes dont une belle avec +300m sur 1,3km (23%), un semi le dimanche, il n'y avait pas de quoi en faire un fromage… et je me suis autorisé un bon gueuleton le vendredi soir (ces temps-ci, je travaille la crème brûlée avec les financiers au thé vert)… un brunch chez des amis le samedi midi et encore une bonne glace le samedi, à mon glacier préféré, Miel-safran et marrons !

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Avec 2 kg en trop au lever, je ne pensais pas partir pour une perfe, et pourtant ! Un superbe soleil avait chassé les pluies nocturnes, après une semaine de mauvais temps.Bref, +8°C, conditions de course idéales. Organisation autrichienne, c'est-à-dire presque suisse ! On était 1500 sur le semi, avec autant de coureur sur le 7 km ou le semi en relais, 3 x 7. Le placement est libre et comme heureusement il n'y a pas trop de français, les gens respectent leurs performance, les plus lents derrière, les rapides devant, sans qu'il soit nécessaire de fliquer. J'ai donc pu partir en deuxième ou troisième ligne, juste derrière deux ou trois stars.Je passe le tapis une seconde après le départ. Départ trop rapide, en 3'22 au kil, justement parce que je courais avec les stars, mais cela m'a servi de fin d'échauffement !

 

Je n'avais couru que 2-3 minutes, sans faire mes habituelles accélérations. Voilà qui était fait au premier km, j'ai bien réussi à adopter une vitesse de croisière pour la suite : 3'49, 3'47, 3'39, 3'48, 3'48, 3'51, 3'45, 3'44 et 3'54 : cela correspond à une petite faiblesse ressentie entre les km 9 et 10. Je passe quand même les 10 km en 37'20, ce qui est mon record. A ce moment, je me suis dit que c'était peut-être râpé pour la perfe, si la gêne au niveau du ventre persistait, alors que jusqu'à présent, je sentais que la perfe était possible. Mais non, ce petit désagrément est reparti comme il était venu et j'ai poursuivi sur entre 3'42 et 3'50. Les encouragements m'ont souvent donné la pêche, tout comme le passage au point d'arrivée et de départ, aux km 7 et 14. Le parcours est roulant, avec juste un virage à 180° dans cette partie, que les applaudissements et la musique font rapidement oublier.

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Fichier KLZ pour Gogle Earth

A partir du km 15, environ, il y avait aussi tous les coureurs qui en était à leur deuxième tour à doubler. Cela ne m'a pas trop troublé, par rapport à mon rythme, j'avais en vue un coureur devant moi qui gardait le bon rythme. J'étais étonnamment à l'aise et frais, mais curieusement je n'ai pas sprinté à l'arrivée. Elle était jugée sur une petite dérivation et ne connaissant pas, je n'ai pas pensé à sprinter. Peu importe. Je finis en 1h19 et 8 secondes, plus de 2 minutes de mieux que mon dernier semi, en octobre, où j'avais déjà, là aussi, amélioré ma perfe de plus de minutes. Au final 31ème sur 1469 coureurs classés, soit 2%.

Je pars donc assez confiant pour les marathons de Vienne (29/4) et Prague (13/5). A suivre !

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