Franchement, je n'y croyais pas trop. Je n'y allais pas vraiment pour
la perfe et pensais finir autour de 2h55. A cela plusieurs raisons :
comme Paris début avril, juste après l'hiver, Berlin vient un peu tôt
dans le calendrier car pendant les mois de juillet et août, je ne peux
pas m'entraîner comme il faudrait, famille et vacance obligent. En
plus, j'aime toujours autant manger et vacances en France => +2kg !
:-(
Chaque année que deux occasions - printemps / automne - de
courir pour la perfe. Si en 2008 j'avais couru trois marathon en cinq
semaines, c'était évident que seul au premier je pouvais jouer le
chrono. Bref, comme Berlin venait en premier (avant Nice en novembre et
la SaintElyon en décembre), j'ai quand même fait un effort, en perdant
au moins mes kilos superflus. Par contre, je n'ai pas eu de semi pour
faire le point, je n'avais tout simplement pas mis de dossard depuis le
marathon de Vienne en avril.
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Toutes les photos ci-dessous ont été prises par mon fidèle ami Jösa, ici km 4,4
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Je suis arrivé le samedi après-midi chez amis Yeliz et Jösa (qui se
marient la semaine prochaine, je serai du coup à nouveau à Berlin). Le
soir, j'ai invité chez eux mes amis Arn et Joachim, ce dernier étant à
l'origine de mon engouement pour la course à pied : c'était à Berlin la
11ème fois qu'on prenait ensemble le départ d'un marathon, après La
Rochelle '03, Paris '04, Mont-Blanc '04, Jungfrau '05, Vienne '06,
Liechtenstein '06, Medoc '06, Zermatt '07, NY '07 et Berlin '08 !
Pasta-party sympa, je n'ai pas fait de folies (1/2 verre de vin
seulement !), une sauce maison et au moins 4 plâtrées, puisque je
prends près de 500g de pâtes à moi tout seul. |
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| Le jour J, lever 7h10, müsli et thé puis petite course tranquille (un
bon km) pour rejoindre le départ, donné à 9h. On avait décidé avec
Joachim de partir ensemble, à nouveau en 4'00 au kil, comme l'an
dernier, mais décidés à mettre les freins car en 2008 on était souvent
un peu rapides, avec un semi en 1h23'26 au lieu de 1h24'24. Cette
fois-ci, on a réussi à passer en 1h23'55, 29 secondes de mieux que l'an
dernier. Oui, on a réussi à être plus lents ! C'est une des raisons
pour lesquelles le marathon est un sport intellectuel : il faut savoir
se freiner, en garder sous la semelle, être sage et discpliné pour ne
pas partir comme un jeune cheval ! C'est impressionnant le nombre de
coureurs qu'on "ramasse" à partir du 30ème quand on a su se calmer au
départ. |
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Il y avait beaucoup plus de monde que l'an dernier sur le parcours,
mais aussi plus de musique, au moins une vingtaine de groupes, dont
deux qui m'ont donné envie de les remercier en courant à l'envers,
comme je le fais sur chaque marathon (ici en
avril à Vienne). Avec Joachim,l'ambiance était bonne, on parlait un
peu. Le voyant prendre un premier gel au 12ème, j'ai fait de même alors
que d'habitude j'en prends après le semi. Est-ce ce qui m'a aidé ?
Peut-être !
En tous les cas, j'avais la niaque, ce qui malheureusement n'était pas
le cas pour Joachim, qui m'annonçait au 24ème qu'il avait une douleur
au mollet. J'ai appris ensuite qu'il avait dû abandonner au 27ème, pour
la première fois dans un marathon (c'était son 34ème !). Dukm 25 au
30ème, j'étais vraiment bien. Au 35ème, j'ai eu une petite baisse de
régime mais j'ai réussi à raccroché (comment fait-on ? J'en sais rien
!) et je finis en 4'04 / km à partir du 40ème. Les gels ? Cela aide
sûrement, d'autant plus que cette année il n'y avait pas de boissons
d'effort aux ravitos. J'ai pris 4 gels aux km 12, 22, 29 et 36.
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Le trajet est vraiment un régal, jamais de virages à plus de 90°, c'est
ce qui rend le marathon "rapide" (un concept qui à mon avis n'a de sens
que pour ceux qui courent en moins de 3h).
Bref, je finis en 2h49'28 et avec ça, je suis 437ème sur 34995 coureurs
classés (plus de 38000 partants !), soit dans les 1,25%.
Considérant ma préparation très peu orthodoxe - pas de stade, presque
pas de fractionné, pas de sortie vraiment très longues, "seulement" 60
km/semaine depuis le début de l'année - c'est une BELLE PERFE !
Je serai serein à Nice où je compte finir tranquillement sous les 3h
avant de découvrir en décembre le mon de l'ultra (la SaintElyon c'est
69 km à la frontale, départ à minuit, en grande partie sur des sentiers
de randonnée). A suivre !
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 (c)Maratonfotos |
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