Là les photos de la pasta-party au palais... Sur cette photo, Jérôme, Charlie et Stéphane
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Impressions mitigées…. D'abord une déception, parce que je comptais finir ce marathon avec Stéphane (sjaubert) et qu'une vieille blessure s'est réveillée dans le haut de sa cuisse, le contraignant à l'abandon. Dès le mois de novembre, on avait envisagé de courir ensemble. Au départ on s'était mis d'accord, il était clair que l'on de nous deux pouvait « partir » à tout moment. Dans le métro pour rejoindre nos sas de départ Stéphane estimait à 1 chance sur 10 la probabilité qu'on arrive ensemble au but. J'étais plus optimiste. |
Hmmm....les légumes du village marathon ! |
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Notre sas de départ (moins de trois heures) était royal
: un espace énorme, la possibilité d'aller « s'alléger » à côté, de la
place pour trottiner, une bonne ambiance, assez détendue. Par contre,
le départ était plus que moyen. Alors que l'an dernier, on avait eu le
droit à un beau morceau de musque classique avant le départ, cette année,
pour l'année Mozart, rien ! Même pas un décompte des coureurs. C'est en
voyant avancer devant nous qu'on a compris qu'on partait. Le tapis a été
franchi en 15 secondes mais j'ai appris que ceux qui étaient derrière
avaient nettement plus galérés car le semi se passait en même temps. Entre
les coureurs du semi, du marathon et les 1500 équipes de 4 coureurs pour
le relais, on était près de 24 000 inscrits (cf. stats
ci-dessous).
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Les trois compères de CLM sur le pont au dessus du beau Danube bleu. Au fond, mon coin d'entraînement... le Kahlenberg |
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Avec Stéphane on "emmenait" un copain inscrit sur le semi, Christophe. Il visait "sub 1h30" et comme on pensait courir le semi en 1h27, c'était bon pour lui, mais dur. Il est passé dans les temps, il était super content et moi aussi, de partager ce moment avec lui, même si au km 16 j'étais parti. En fait, j'ai commencé exactement comme prévu, entre 4'10 et 4'15 au kil' sur les deux premiers pour s'étalonner puis 4'09 avec peu d'écart, disons entre 4'05 et 4'15. Je me sentais très bien, me livrant même à quelques exercices de retro-running pour le plus grand amusement du public, d'autant plus que cela me faisait accélérer. Au km 9, j'avais un peu accéléré mais Stéphane et Christophe m'ont rappelé sur le rythme. En fin de compte, on avait pris qqs secondes de retard au km 10, j'ai proposé "on relance un peu" à Stéphane, qui m'a répondu "fais ta course". J'ai compris qu'il n'était pas au mieux. Vers le km 16, après Schönbrunn (cf. plan ci-dessus), cela montait un peu et comme j'adore les côtes, j'en ai profité pour partir. J'ai rencontré un Allemand très sympa, Robert Nürnberg, avec lequel j'ai discuté un peu du km 17 au km 26 où c'est lui qui est parti (il finit en 2h54). On passe le semi en 1h27'16 |
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Au km 23, qd Caroline nous a pris en photo, il est à ma
gauche. Il était vraiment super zen et très frais. Avec lui, j'ai tourné
parfois à 3'58 au kil, vers le km 25 ! J'en ai bavé un peu à partir du
km 30 mais le moral était fort, hyper content de voir la banderole "Allez
Jérôme" de Laurence et Esther, au km 38. MERCI à vous. Ensuite, au km
41, j'ai vu une collègue. Pas la force de sprinter à l'arrivée, 2ème semi
en 1h29'07, correct. Au final, 2h56'23, soit 36 secondes de moins qu'à
Barcelone, six semaines plus tôt. A l'arrivée, pas de Stépahne, sa douleur
réveillé l'avait contraint à abandonner au 23è. Même chose pour Charlie,
mais il savait lui qu'il ne le courrai pas en entier car il revient d'une
blessure. Si je reste déçu de ne pas avoir partagé entièrement mon plaisir
avec Charlie et Stéphane, je me réjouis d'avoir fais la connaissance de
deux amis.
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"after" familiale au resto. Merci encore à Stéphane et Ming Ming ! |
Sur ma perfe, considérant que je m'entraîne sans plan,
me contentant de 5 entraînements par semaine (dont aucune sortie longue,
jamais plus de 18 km), se résumant en général à monter sur le colline
près de chez moi (Kahlenberg), il paraît que j'ai du "potentiel" pour
avoir fait deux marathons en 2h56 coup sur coup. Comme je ne compte pas
vraiment varier mon entraînement (ce serait trop de contraintes), je peux
espérer travailler le deuxième semi et qui sait, passer un jour les 2h55.
Mon prochain "asphalte" sera sans doute Venise le 22 octobre car je ne
compte pas le Médoc (9 septembre) que je conçois comme une fête. En attendant,
un petit marathon en montagne pour garder la forme, au Liechtenstein (D+
1800 m)... A suivre donc !
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After de l'after de l'after (mardi), un départ qui rime avec Ricard |
Zum wohl Charlie! |
Joachim, Jérôme, Philippe resp. 15 marathons courus, 10 et 1 |